mardi 24 août 2010

Ouvrir la porte


Pour ouvrir la porte, il faudrait tout d’abord que j’en aie. Vive les rénovations! Mes récents travaux m’ont amenée à construire une rallonge de la partie arrière de la maison. Au début, par obligation à cause de la désuétude des lieux. Puis monsieur Tanqua s’est mis de la partie. «Tanqua» comme dans tant qu’à y être, pourquoi ne pas faire «si», pourquoi ne pas faire «ça»…. Ça serait mieux «ça» au lieu de «si». Et puis «si» c’est moins de chichi que «ça». Vous voyez le genre… On arrive plus à s’en sortir tellement le cerveau nous tourne en bourrique. Et parlant de sortir, je peux le faire aisément puisqu’il manque présentement 3 portes à la maison. Portes de bois ancestrales faites sur mesure que je n’aurais pas avant le début novembre. Ce sont les mouches qui sont contentent qu’on ne leur ferme plus la porte au nez.

D’ici la fin de l’automne, je devrai donc cohabiter avec trois grands trous béants dans la section arrière de la maison. Moins jolis que le Rocher percé, ces trois orifices me rappellent pourtant mes vacances en Gaspésie (lieu de quiétude loin des rénovations). C’est pour l’instant, le seul avantage que j’y trouve. Je me console en me disant que ce rocher vit dans un courant d’air perpétuel depuis des siècles. Moi je n’ai que quelques mois à attendre, mais novembre c’est encore loin et à cette date-là, si je me souviens bien, il ne fait pas très chaud et la neige est à nos portes. Et encore là, faudrait-il que j’en aie pour que la neige arrive à se déposer sur les seuils?

À J’Osée © tous droits réservés

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire