jeudi 10 février 2011

« Je participe pas assez »


Ma «grand-mère» française me dit toujours que je ne participe pas assez! Foutaise! Puisque je passe tous mes avant-midi avec elle, cette foutue grammaire avec qui je m’attable trois heures par jour. Et ce satané participe passé… Je vais «l’avoir» qu’il soit en accord ou non!

Ne pensez surtout pas que je me plains. Non au contraire j’ai du plaisir. Pour la première fois de ma vie, j’ai un fun fou à réviser mes règles de grammaire. Qui aurait cru ça… Grevisse n’a qu’à bien se tenir, car j’ai découvert un petit bijou conçu par une enseignante passionnée de Trois-Rivières : Christiane Asselin. Le titre de son chef-d'œuvre : Les fameuses recettes de grammaire et délices littéraires humoristiques et poétiques. Livre publié par les éditions : Les Pelleteurs de nuages. Pour ceux que ça intéresserait, voici le numéro de téléphone : 819 293-2259 pour commander votre livre de recettes, un incontournable pour les questions grammaticles qui vous cuisinent le ciboulot: http://www.lespelleteursdenuages.com/fr/boutique_detail.html?prodid=374&menu. C’est un pur délice, croyez-moi vous vous régalerez!

Donc mes journées s’écoulent doucement entre grammaire et écriture. La moitié des textes du spectacle sont couchés noir sur blanc en attendant d’être mis en bouche. Je dois avouer que c’est là une étape qui me fait passablement peur, «la mise en bouche».

Bon pour écrire je suis seule avec ma bulle et mon imaginaire, donc ça va. Mais apprendre tout ça par cœur en logeant chacun des mots sur mon disque dur, ouffff! Je suis parfois inquiète des résultats. Lorsqu’on joue avec les mots, il n’y a pas beaucoup de place pour l’improvisation si non ton punch, tu as de grandes chances de passer à côté et ça, ce n’est pas vraiment souhaitable.

À l’étape où je suis présentement, je tente de me faire rassurante. Je me dis qu’il est encore tôt pour penser à la mise en bouche et que pour l’instant le gros de mon travail, consiste à écrire, puis on verra pour le reste.

Mes propos arrivent à me rassurer. Et je continue à tapocher sur mon clavier un sourire aux lèvres, car je sais que demain… je reverrai «grammaire» qui sait toujours apprivoiser mon côté «méchant loup»!

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mardi 1 février 2011

La construction… du personnage!


Je sais, j’avais dit que je ne parlerais plus de construction et de rénovations, mais là c’est une exception, puisqu’il s’agit de théâtre. Car ce week-end, j’ai assisté à une formation sur le jeu clownesque. C’était super!

Et comme la vie nous donne toujours ce que l’on a besoin, Dame La Vie a fait en sorte que je sois informée de la venue d’un super formateur français en jeu clownesque qui viendra donner au Québec, une semaine de formation au mois de février. Et vous ne savez pas quoi? Il restait une seule et unique place, que j’ai prise avec joie en disant au formateur : «Oui, je le veux!» Et comme la chance continuait de tourner, j’étais heureuse de découvrir que la formation avait lieu à 20minutes de chez moi en pleine campagne. Et en plus, c’est abordable… Que demander de mieux?

Moi qui me questionne continuellement…, cette fois-ci c’était assez clair… La Vie m’a dit : «La porte est ouverte prend là!» Et c’est ce que j’ai fait. J’ai donc sauté sur l’occasion.

L’écriture de mes textes se poursuit. J’ai un objectif de 6 textes par mois, ce qui n’est pas une mince affaire. Écrire des textes destinés au spectacle ça n’a rien de comparable à un roman. Le texte de spectacle doit pouvoir se dire à haute voix, la formulation est donc différente. Il doit également comprendre des punchs et avoir un certain rythme. Je pense me débrouiller assez bien jusqu’à maintenant. Le travail avec la metteure en scène peaufinera le tout!

Mais pourquoi cette fascination soudaine pour le clown. Tout simplement pour mieux définir mon personnage. Le clown c’est une partie de nous même, c’est aussi une façon de grossir les choses à la loupe, sans louper « l’essence-ciel »!

Dans mon processus d’écriture, je me suis rendu compte que mes textes avaient un fil conducteur et j’ai pensé qu’il serait intéressant de les mettre en bouche d’un unique personnage qu’il me reste maintenant à définir.
Et les ateliers auxquels j’assiste m’aident à construire ce personnage avec ses qualités et surtout, ses petits travers.

Rénover une maison et construire un personnage, c’est un peut la même chose… cela prend de bons outils pour arriver à un résultat dont on peut être fier!

Pour l’instant, je ne connais pas l’aboutissement de mon projet, mais tout ce que je sais, c’est que le chemin que j’emprunte pour y arriver est fort stimulant.

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