mercredi 16 juin 2010

Je vis d’humour, de créativité et d’eau embouteillé!

Difficile de ne pas prendre de kilo, le derrière bien campé devant son clavier, à braver la bête à longueur de journée. Je viens tout juste de faire une petite pause santé (crème glacée, cretons au poulet et mayonnaise – ce qui ne bat en rien la recette de sandwich aux chips B-B-Q de ma belle sœur). De retour à mon bureau, qu’est-ce que je remarque? Un amoncellement de détritus qui orne mon aire de jeu; contenants de yogourt vides, sac de bâtonnets de « riz » sauvage (tien, tien…), pot de sorbet, pelure de banane, contenant de compote aux pommes, amandes et bouteillessssss d’eau. (Je le sais Greenpeace je manque carrément « d’éco-logique », je ne veux, surtout pas, être parfaite! OK!)

Mes yeux de biche n’en reviennent tout simplement pas. Mon bureau ressemble une plage Française à la fin juillet avec ses marées de cochonneries laissées par les touristes durant la journée et que la mer ravale malgré elle. Tout le monde le sait, les mères ça ravale souvent. Les touristes se disent que « mer » va tout ramasser, qu’elle va passer l’éponge derrière eux. Mais à un certain « môman », « mer », elle en a mare, elle écume. Elle s’enrage, puis elle régurgite un « ti-n’ami » du nom de « Monsieur Net », qui, lui, se charge de « clairer » les touristes et leur méga gros hôtels de luxe. (Ne pas confondre avec poule de luxe, même si certains touristes voyagent toujours avec une poule dans leur bagage. A l’exception de mon ami Normand Biensûr, qui lui, est allergique au poulet.)

Pour rester dans le thème, je dirais que pondre une idée, ça demande de l’énergie et avec « Titi » québécois, pure laine abord, je me goinfre continuellement. Y parait que c’est normal, il faut nourrir l’idée. Et moi qui croyais que c’était les idées qui me nourrissaient. Et bien ça va dans les deux sens y parait! C’est donc bon de se ventiler l’esprit en changeant ses petites routines quotidiennes. Savoir déployer ses antennes, les orienter dans différentes directions. Capter le plus d’informations possible en les faisant passer par des « ti-n’amis » imaginaires. Oui, oui, se parler tout seul est un signe de parfaite santé mentale, je vous le dis. Ça permet de mettre en lien de vieilles idées avec des jeunes. C’est un peu comme une agence de rencontre « idéale » ou les matchs se font malgré l’âge des candidats. Un petit vieux pis une petite jeune pas de problème dans le domaine de l’imaginaire. Je vous jure que la brigade des « mors » à moustaches n’enquêtera pas.

Mon premier mois de femme « en scène » se passe comme chez toutes les autres femmes. Je dévore! Je mange tellement que j’ai peur d’accoucher d’un ogre. Et à cette partie-ci de l’histoire, vu l’encombrement de mon aire de jeu, je préfère rester sur ma « fin »!

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4 commentaires:

  1. C'est un véritable plaisir de vous lire :) Une belle bouffée de fraîcheur dans la journée :) Votre humour est fin et intelligent...gage de succès :) Bonne Journée à vous et que Dame Créativité ne cesse de vous alimenter pour notre plus grand plaisir :)

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  2. Merci pour votre sincérité! C'est agréable de se sentir lu et notre élan créatif apprécié;-)
    Si les textes vous plaisent, ne vous gênez pas pour faire circuler mon adresse de blog auprès de vos contacts pour que ce petit bonheur puisse devenir contagieux;-)

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  3. Au travail, à maintes reprises, j'ai pu constater que tu avais une facilité à composer, des idées plein la tête, de l'humour, mais là, ton écriture et tes jeux de mots me jettent en bas de ma chaise! Bravo Josée, lâche pas!

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  4. Cher "no name"

    Merci pour ce beau commentaire et j'espère que la chute en bas de la chaise ne fut pas trop brutale.

    Bonne journée !

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