mercredi 14 juillet 2010

Créer « l’espace vert ...»

Ça y est… j’ai encore le front collé sur l’arbre. Et à force de vouloir faire le «focus» sur le feuillage, j’ai oublié de prendre le recul nécessaire, celui qui me permet de voir que, derrière l’arbre qui m’obsède, existe une forêt. (C’est Greenpeace qui va être contente de voir que je fais enfin ressortir mon petit côté nature.)

J’ai souvent tendance à ruminer le feuillage de mon arbre obsessionnel, dont je snife l’odeur à m’en rendre malade. Et je me rends bien compte, après coup, qu’avec un tas de feuilles dans le nez, il est très difficile de sentir les choses, à part le « boulot ».

Eh oui, je travaille trop… Comme la majorité des gens d’ailleurs. Et ce travail m’empêche d’aller vers moi et ce qui me fait vraiment plaisir. Ma dernière phrase est complètement erronée… Vous ne trouvez pas? «Mais qu’est-ce qu’elle dit la dame à la tête dure comme un hêtre «écorcé» vif ????» (Pour cette phrase, essayez l’accent français, c’est rigolo.)

Ce n’est pas le travail qui m’empêche d’aller vers moi-même et mes projets, mais la façon dont je gère ma vie. La plus part des gens ne trouvent pas le temps de réaliser leurs rêves parce que leur vie est tapissée mur-à-mur de responsabilités et de fausses croyances, sans aucune plage d’air pur. (Oui Green, tu as bien lu, je parle d’air pur et non de pollution.) Quoi, qu’à trop travailler on arrive souvent à polluer nos plages créatives. (Ça y est j’ai parlé de pollution, vilaine fille!)

Il faut donc savoir créer «l’espace vert…» soi en se donnant des objectifs réalistes. Comme, par exemple, diminuer quotidiennement sa consommation de boîte à images. (Pour ceux qui ne l’auraient pas deviné, il s’agit de la boîte noire au regard vitreux qui squatte un coin de votre salon et qui ne paye pas de pension en plus de s’imposer chez-vous par son format de plus en plus gigantesque. (Ne pas confondre avec un de vos ados poisseux répandus sur le divan.) La boîte à images, elle, est un «a demi-mal» 100 % technologique qui vous bombarde les neurones à grands «coûts» de pub, de jeux-questionnaires sans intérêt, d’émissions «d’avarié-T», de nouvelles pas très nouvelles et de tranches de vie qui vous empêchent souvent de vivre activement la votre.)

Couper de 30 minutes sa consommation quotidienne de ce «bien précieux» qu’est la télévision est un sevrage raisonnable qui permet de recycler, mine de rien, trois heures et trente minutes par semaine de son rarissime temps pour se rapprocher de son projet. (Oui Greenpeace j’ai bien dit recycler;-) En y allant progressivement la résolution de créer son «espace vert…» soi devient plus réaliste et surtout plus durable.

Accro de ce temps juste à soi, après il suffit d’augmenter la dose. (Ici, je ne parle pas de drogue voyons, que vous avez l’esprit tordu de penser une telle chose. Si Santé Canada savait ça, je ne donne pas «chair de mon pot». Ce n’est pas parce que je suis accro de mon espace créatif et que je parle, au début de ce texte, de snifer l’odeur de l’arbre ainsi que de feuilles dans le nez que cela fait de moi une droguée. Non chers lecteurs, je ne suis pas toxico, seulement dépendante du plaisir de créer.

On respire par le nez mademoiselle avec deux ailles qui «fly» pas mal haut!!!! Je vais me «camé» un peu, parce que je sens que je vais me défoncer pour vous écrire une autre page de texte. Et je ne voudrais surtout pas, par cet exploit, devenir votre héroïne de la journée en vous piquant au vif. Créer ce n’est pas une question de veine. Avant de créer, il faut apprendre à prioriser son espace.)

Et «bouleau» ou pas, ce temps précieux ou ont est «saule» avec soi-même devient non négociable! À moi pour toujours, une petite demi-heure, «forêt ever»!

P.-S. (Pour Petit Secret) il faut que je vous dise… après ce texte Green et moi, on a fait la paix;-)

À J’Osée © tous droits réservés

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire