vendredi 3 décembre 2010

Sot, seau, saut, solidarité!


Se sentir parfois sot devant une situation qui nous dépasse. Déverser son seau dans l’oreille attentive d’une amie. Sauter de joie devant un petit geste. Un sourire. Une bonne blague. Transformer en humour les situations contraignantes du quotidien. Accueillir tous les gestes en guise de solidarité.

Depuis quelques mois, je fais partie d’un comité qui rassemble des gens sur le rang où j’habite. Des gens dont, pour la plus part, je ne connaissais même pas le nom. Au fil des rencontres, des liens se sont noués. Une trame de solidarité et de partage s’est installée entre nous. J’aime ces gens, que j’apprends à connaitre. Ces rencontres deviennent pour moi des rendez-vous précieux. Un lieu où l’on rigole. Une cuisine où chacun apporte sa nourriture. Bagage intellectuel dont chacun s’alimente.
Un tour de table riche d’une expérience dont le but commun est l’eau vive. Cette eau qui nous l’espérons, alimentera nos chaumières, si… Seulement si, tous nos voisins sont en accord avec le projet. Efforts soutenus, partage de connaissance, ces rencontres sont fortement animées.

Auprès de mes voisins, je passe sûrement pour une originale avec ma bâche enveloppante que les forts vents d’automne ont lacérée. Mais les liens tissés entre les êtres arrivent souvent à panser les blessures. Même celles des bâches. Lors d’une de nos rencontres, deux membres du comité m’ont remis un petit sac de plastique contenant quelques biscuits que j’adore. En blague, ils m’ont suggéré d’utiliser le sac pour réparer ma toile. Je les ai pris au mot. C’est bien en évidence que j’ai collé sur la devanture de la bâche ce geste d’humour en guise de solidarité. À chaque fois que mon regard croise la «patch» de plastique, mon cœur rigole et la tâche me semble moins lourde;-)

“SO, SO, SO, SOLIDE-À-RI-T”

À J’Osée © tous droits réservés

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